@ TROISIEME ACTE : LE TERCIO DE MORT.


Après que les peones aient fait faire plusieurs passes au taureau, stimulant la bête pour mieux l'épuiser, elle est enfin préparée pour le troisième acte : le « tercio » de mort.


Le matador (gigotant dans des postures « esthétique ») attire et dirige à l'aide de son étoffe rouge les charges du taureau, ridiculisant et humiliant ce pauvre animal à bout de force.Ensuite il lui fera baisser la tête (à l'aide de son étoffe rouge), pour lui planter l'épée dans le garrot, ce garrot déjà martyrisé par les piques et les banderilles.


Mais très souvent l'arme est mal plantée, elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon, la victime semble alors vomir son sang et meurt asphyxiée (hémorragie interne).Quand le premier coup d'épée ne tue pas assez vite, un peone se glisse derrière le taureau, et d'un geste vif, retire l'épée. Il la rendra au matador qui recommencera la mise à mort.


Il n'est pas rare que des taureaux reçoivent ainsi 6 à 7 coups d'épée et souvent plus !

@ DEUXIEME ACTE : LE TERCIO DE BANDERILLES.


Ce n'est pas un simple jeu innocent comme on veut le faire croire.


Ces harpons de cinq centimètres ont pour but précis de faire évacuer le sang vers l'extérieur pour empêcher qu'il y ait hémorragie interne suite au travail du picador, et s'assurer ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.Et chaque taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles.


Mesure-t-on bien le degré de sadisme qu'il faut pour inventer, fabriquer et employer de tels instruments de torture ?

@ PREMIER ACTE / LE TERCIO DE PIQUE

Pour rendre l'animal "toréable", il faut commencer par l'affaiblir, c'est le rôle des deux picadors qui rentrent alors en piste, ils sont armés de leurs puyas (longue pique).

Plus ou moins meurtrier, le coup de pique se doit d'être planté entre la quatrième et la septième vertèbres dorsales, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre les quatrième et sixième vertèbres cervicales, pour sectionner les ligaments de la nuque.A chaque poussée du taureau, la pique s'enfonce un peu plus, jusqu'à 14 cm. Cela s'appelle "travailler" le taureau. De six à huit fois successivement, la pique fouille, s'enfonce.Les avantages tirés d'un travail bien fait sont énormes pour le matador, ne pouvant plus bouger la tête, la gardant baissée lors des différentes passes et démonstrations, l'effet de fausse bravoure est donné par l'impression que le taureau va charger à tout moment.Autre avantage pour le matador: le taureau ne relevant plus la tête, tout danger ou presque, est écarté.Cette première torture est également appelée par les puristes le "châtiment".... Encore une trouvaille du milieu taurin qui voudrait sous-entendre que l'animal devrait être puni??? Mais puni de quoi ?

@ Taureaux et chevaux : souffrances et fraudes...


Au cœur du « spectacle », il y a l'animal en souffrance. Sa douleur et son agonie dans l'arène, mais aussi tous les sévices subis avant les 15 à 20 minutes de torture codifiée.Le taureau dit « de corrida » n'est pas un "fauve" mais un animal domestique et herbivore de surcroît. Il ne devient dangereux qu'enfermé dans une arène où coups et blessures l'obligent à se défendre. Les examens vétérinaires révèlent que la moitié des taureaux massacrés en corrida étaient gravement malades...

@ L'APRES CORRIDA.....LA DIGNITÉ


LE CHOC DES PHOTOS ?....NON.....LA TRISTE ET HORRIBLE RÉALITÉ.